12eme édition du symposium des chefs d’état-major des armées de l’air africaines : vers une coopération sécuritaire agissante contre les menaces transnationales

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La 12ème édition du Symposium des Chefs d’Etat-major des Armées de l’air africaines (AACS) s’est ouverte hier, mardi 28 février 2023, à Dakar, sous la présidence de Sidiki Kaba, ministre des Forces Armées du Sénégal. Portant sur le thème «Les menaces transnationales pour la puissance aérienne africaine», ce symposium, facilité par l’Association des Forces aériennes africaines qui est parrainée par l’US Air Forces Africa, en plus d’être un  moment de raffermissement de liens entre les différentes Armées de l’air africaines, est également le lieu pour ces Forces Armées aériennes de parler de la mutualisation des moyens de transports aériens entre les pays de l’Afrique…

Ils sont environs quarante-quatre (44) délégations, en plus de celle des Forces Armées de l’air américaines (US Air Forces), à prendre part à la 12ème édition du Symposium des Chefs d’Etat-major des Armées de l’air africaines, qui s’est ouverte hier, mardi 28 février 2023, à Dakar. «Aujourd’hui, l’Armée de l’air a l’honneur et le privilège de recevoir les Armées de l’air africaines. Il y a quarante-quatre délégations qui sont représentées ici, à ce symposium, qui est le douzième du genre. Parmi les quarante-quatre délégations, il y a trente-trois (33) Chefs d’Etat-major des Armées de l’air venants de l’ensemble des pays de l’Afrique», a souligné, devant les médias, le Général de Brigade Papa Souleymane Sarr, Chef d’Etat-major de l’Armée de l’air du Sénégal.
Ainsi, l’objectif est, selon le Général de Brigade de l’Armée de l’air sénégalaise, «de raffermir les liens entre les différentes Armées de l’air, d’une part, de discuter de sujets qui sont importants pour notre coopération. Nous allons parler de l’utilisation des moyens de recherches pour tout ce qui peut éclairer le champ de bataille. D’autre part aussi, nous allons parler du rôle de la gent féminine dans la défense. Nous parlerons aussi de la mutualisation des moyens de transports aériens entre les pays de l’Afrique».

En outre, face aux menaces djihadistes qui deviennent transfrontalières, le Chef d’Etat-major de l’Armée de l’air sénégalaise confie que «Les perspectives, c’est d’amener tout le monde à une coopération, parce qu’aujourd’hui, nous avons les mêmes menaces. Les menaces deviennent transfrontalières. Nous avons un ennemi commun qui cherche à anéantir l’ensemble des efforts des pays. Donc, nous nous devons, tous ensemble, de nous lever, de travailler la main dans la main, pour réussir à repousser cet ennemi. Cela passe nécessairement par la coopération, pour une solidarité agissante entre Armées de l’air africaines ».

«Et, à travers des discussions et la coopération, nous pourrons arriver à un stade où nous allons partager la recherche de renseignements, par exemple. Nous allons partager les transports pour nos personnels. Nous allons même partager l’utilisation des moyens de frappe aériens entre pays. Il y en a qui en ont. Il y en a qui en ont moins. Il y en a qui n’en ont pas. Il faut que cette solidarité entre Armées de l’air africaines soit agissante», a-t-il relevé.

A la question de savoir si le Sénégal dispose suffisamment de moyens pour faire face à la menace, le Général Sarr de répondre : «Le Sénégal possède certains moyens. Des moyens qui lui permettent aujourd’hui d’assurer une bonne veille. Comme je l’ai dit, nul pays ne va détenir l’ensemble des moyens pour faire face. C’est pourquoi nous avons organisé cette rencontre pour que, parmi les gens qui sont là, qu’on mette nos moyens ensemble pour pouvoir faire face à l’ensemble des menaces. Le Sénégal a suffisamment de moyens pour faire face, mais nous tendons la main à nos partenaires, à tous les amis et frères autour du Sénégal, pour qu’ensemble nous puissions partager et travailler ensemble.»

Ousmane GOUDIABY (Sudquotidien.sn)

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