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People gather at the site of an explosion in the city of Kerman, about 510 miles (820 kilometres) southeast of the capital Tehran, Iran, Wednesday, Jan. 3, 2024. Two bombs exploded Wednesday at a commemoration for a prominent Iranian general slain by the U.S. in a 2020 drone strike, Iranian officials said, as the Middle East remains on edge over Israel's war on Hamas in the Gaza Strip. (Sare Tajalli, ISNA via AP)

L’attentat perpétré mercredi en Iran a été revendiqué par l’organisation Etat islamique jeudi 4 janvier. La double explosion a eu lieu près de la tombe du général Ghassem Soleimani, ex-architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, dont le pays commémorait la mort, survenue en 2020. Le dernier bilan fait état de 84 morts au cours de l’attaque.

Sur ses chaînes Telegram, le groupe djihadiste a fait savoir que deux de ses membres ont « activé leur ceinture explosive » au milieu « d’un grand rassemblement d’apostats, près de la tombe de leur leader Ghassem Soleimani hier à Kerman, dans le sud de l’Iran ».

Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière en Iran depuis 1978, selon les archives de l’Agence France-Presse, quand un incendie criminel avait fait au moins 377 morts dans un cinéma d’Abadan.

Un conseiller politique du président iranien avait alors accusé les Etats-Unis et Israël. Washington avait rejeté toute implication dans cette attaque meurtrière.

Le Monde avec AFP

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