(APS) – Une étude initiée par l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev-Afrique), relève les impacts socio-économiques des cantines scolaires en termes de scolarisation, d’assiduité et d’amélioration des performances.
Cette étude réalisée en partenariat avec le Conseil départemental de Rufisque, l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), s’inscrit dans le cadre du résultat 3 du projet “Niamde” (alimentation en pulaar), renseigne un communiqué reçu à l’APS.
La même source précise que ce projet vise à documenter et construire un plaidoyer afin de sensibiliser l’État, les Partenaires techniques et financiers (PTF), les collectivités territoriales et les autres acteurs impliqués.
L’objectif de ce programme, est aussi de mesurer l’impact des cantines scolaires sur la scolarité d’environ 7.030 élèves dans 57 écoles de dix départements, selon elle.
“Les cantines scolaires favorisent la scolarisation des enfants, garantissent leur assiduité tout au long de l’année scolaire et contribuent à améliorer leurs performances. Elles peuvent aussi participer à la relance des activités économiques en constituant des lieux d’écoulement des productions locales”, indique-t-on dans le communiqué.
Le texte renseigne que les cantines scolaires permettent également aux femmes d’être dynamiques sur le plan économique, de sortir de leur situation de précarité par la valorisation de leur travail.
Les cantines scolaires constituent “une initiative de protection sociale qui participe à l’amélioration des paramètres alimentaires et éducatifs”, font savoir les initiateurs de cette étude.
Il s’agit donc de renforcer les moyens d’existence aussi bien des enfants que des familles, dans la perspective d’une amélioration de leurs conditions de vie et de la garantie des droits humains, ont-ils fait valoir.
Ils signalent que “cette mesure de protection sociale répond donc à la fois à des objectifs alimentaires, éducatifs, sociaux et économiques”.