Affaire Pape Alé Niang : la Cap menace de boycotter toutes les activités du gouvernement

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 La coordination des associations de presse (CAP) n’entend pas laisser du lest dans sa campagne de lutte pour la libération du journaliste Pape Alé Niang, en prison depuis le 9 novembre dernier. Réunissant en conseil des médias ce mercredi, à la maison de presse Babacar Touré, les acteurs des médias entendent passer à la vitesse supérieure si leur confrère n’est pas libre au terme de son audition vendredi et au terme de la demande de liberté provisoire que va introduire ses avocats. Ainsi, en plus du boycott de toutes les activités du gouvernement, la Cap menace même d’observer une journée sans presse.

Nous estimons qu’à l’issu de son audition Pape Alé Niang sera remis en liberté. Pour la bonne et simplement raison, Pape Alé Niang offre toutes les garanties de représentation, ces propos émanent du journaliste Momar Diongue, qui espère tout de même qu’il en sera ainsi quand ces avocats (Ndlr de Pape Alé Niang) déposeront une requête de liberté provisoire lors du fond de l’audition.

Par contre prévient le Dirpub du « Vrai Journal » « si au terme de cette audition et au terme de la demande de liberté provisoire, Pape Alé ne sera pas  libéré, on sera obligé dans cette campagne que nous menons pour sa libération de passer à la vitesse supérieure. »

« Et quand on parle de vitesse supérieure, on n’exclut pas le boycott total et intégral de toutes les activités du gouvernement. Nous n’excluons pas aussi une journée sans presse », menace le journaliste membre de la coordination des associations de presse, estimant « qu’aujourd’hui, à travers Pape Alé Niang, c’est la presse qu’on voudrait ballonner. Nous n’attendrons pas d’en être dans ce cas de figure inimaginable dans un pays de démocratie pour le faire. »

« Mais nous espérons et nous avons bon espoir. Restons mobilier, restons à l’écoute pour voir ce qui se fera vendredi à l’issue de son audition », appelle-t-il.

OG

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