Appel à la mobilisation des Asc et du conseil national de la jeunesse : le ministre Mame Mbaye souffle sur les braises

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En conférence de presse le samedi 3 juin dernier, le ministre Mame Mbaye Niang a déploré la série de manifestations qui ont déjà occasionné la mort de 15 personnes à l’heure de sa prise de parole. Accusant les proches du leader de Pastef d’avoir fait appel à « des hommes armés dans les mouvements de foules pour tirer sur les manifestants, Mame Mbaye Niang a invité les jeunes à se mobiliser à travers les ASC et le Conseil national de la jeunesse pour défendre leur quartier, commune, département.

Deux jours après la série de manifestations violentes qui ont suivi le verdict de la chambre criminelle de Dakar qui a condamné le leader de Pastef et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme par contumace dans l’affaire Sweet Beauté, le ministre Mame Mbaye Niang est monté au créneau pour engager la résistance. Face à la presse le samedi 3 juin, Mame Mbaye Niang tout en déplorant ces manifestations qui ont déjà occasionné la mort de 15 personnes à l’heure de sa prise de parole, a accusé les proches du leader de Pastef d’avoir fait appel à « des hommes armés dans les mouvements de foules pour tirer sur les manifestants ». Ainsi, il a disculpé des forces de défense et de sécurité pointées du doigt dans la mort de ces manifestants en indexant plutôt des « personnes venues d’ailleurs pour déstabiliser le pays ».

Poursuivant son propos, il a ainsi invité les jeunes à se mobiliser à travers des organisations comme les ASC et le Conseil national de la jeunesse pour défendre leur quartier, leur commune, leur département et leur pays face à ces « éléments étrangers présents au milieu des manifestants ». Et qui, selon lui, « tirent sur les manifestants pour après attribuer leur forfaiture aux forces de défense et de sécurité ».

« Aujourd’hui, autant que jamais, la nation sénégalaise est debout. Je ne parle pas de ces scènes de pillages ni de cette racaille et de certains serpents qui viennent de l’étranger pour déstabiliser notre pays. Eux, ils doivent être combattus par la nation tout entière et particulièrement la jeunesse de notre pays, parce qu’ils ont appelé à ce que les édifices publics soient brûlés. Ils ont appelé à l’effondrement de l’Etat et aujourd’hui, ils sont tous disparus de la scène publique parce qu’ils ont, en réalité, peur », a-t-il déclaré.

NANDO CABRAL GOMIS

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