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Atteinte de l’autosuffisance en viande et en lait : l’Etat s’appuie sur 4 leviers majeurs

Pour arriver  à la sécurité alimentaire et à la souveraineté alimentaire du Sénégal en matière de viande et de lait, le gouvernement  compte s’appuyer sur un certain nombre de leviers. Il s’agit de faire en sorte que l’alimentation du bétail soit disponible, la santé animale, l’amélioration génétique et l’organisation des acteurs. C’est ce qu’a fait savoir le ministre de l’Elevage et de la production animale Aly Saleh Diop qui effectuait une visite à la foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) hier, mardi 14 mars. « Notre politique en matière d’élevage repose sur quatre piliersIl faudrait qu’on puisse trouver les moyens de nourrir notre cheptel. Sans cela, il est illusoire de penser à une production optimale de viande et de lait. Il nous faut aussi améliorer la santé de notre cheptel. Il faut que nos investissements soient orientés dans ce sens. C’est ce que le gouvernement est en train de faire et aidé en cela par l’ordre des vétérinaires du Sénégal », soutient le ministre. Il a  également souligné la nécessité d’améliorer génétiquement nos races pour qu’elles puissent produire plus de viande et de lait. « Les résultats que nous avons aujourd’hui au Sénégal militent dans le sens de croire en l’avenir de l’élevage», se réjouit-il  Par ailleurs, il révèle que de 2012 à 2021, la facture d’importation du lait  au Sénégal a baissé  de 60 à 37 milliards Fcfa. Selon lui, cela est dû  aux  efforts qui ont été faits dans l’insémination mais également par l’importation de gémisses gestantes. Aly Saleh Diop invite dans la foulée les Sénégalais à croire au secteur privé national  qui s’active dans le secteur de l’élevage. « Dans la zone Sylvo pastorale, on rencontre des éleveurs qui, jour et nuit, sont en train de travailler  pour leur pays. Maintenant, on importe de moins en moins de moutons de Tabaski. Parce qu’à l’intérieur du pays, les éleveurs font des efforts  substantiels pour permettre aux Sénégalais  d’avoir leurs moutons de Tabaski. Concernant la filière avicole, les Sénégalais sont engagés dans cette filière, ce qui fait qu’aujourd’hui nous produisons annuellement 1,3 milliard de consommation. Nous avons mission d’organiser et de capaciter ces acteurs pour que le pays puisse produire ce qu’il consomme », a-t-il laissé entendre.

NDEYE AMINATA CISSE

 

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