Deuxième finale consécutive à la Can : Les Lions, si près du but

Le rêve d’un premier sacre se poursuit pour le Sénégal qui vient décrocher une deuxième qualification consécutive à une finale de la Coupe d’Afrique des nations suite à la demi-finale remportée devant le Bourkina Faso. Trois ans après la finale perdue en 2019 face à l’Algérie, le Sénégal peut aujourd’hui nourrir de réels espoirs de trophée après 14 participations, deux finales (2002 et 2019), trois quatrièmes places (1965, 1990, 2006). L’experience engrangée par son sélectionneur Aliou Cissé après trois CAN, la solidité de son effectif et surtout la stabilité affichée aussi bien par la Fédération et son orientation autour de l’objectif ” Manko Outi Ndamli” (s’unir et aller chercher la victoire) donnent suffisamment de raisons de croire à un premier sacre qui permettra au Sénegal d’entrer dans le cercle fermé des vainqueurs de l’épreuve.

(YAOUNDÉ, Cameroun) -Présenté au départ de 33e édition comme l’un des grands favoris de cette 33e édition, le Sénégal s’est encore rapproché du but en décrochant mercredi sa deuxième finale consécutive après celle de la dernière édition perdue devant l’Algérie.

Avec Sadio Mané en leader, les supporters espèrent que cette CAN sera enfin la bonne pour les Lions qui courent derrière son premier trophée et alignent les déceptions après quatorze participations marquées par deux finales (2002 et 2019 ), trois quatrièmes places (1965, 1990, 2006).

Un bilan qui relève, pour nombre d’observateurs, comme la conséquence d’un manque de stabilité des sélections du Sénégal au fil des campagnes.

L’histoire a montré que le Sénégal a toujours eu du mal à percer dans le gotha africain compétition après compétition.

Le diagnostic fait à la veille de la CAN par un panel de spécialistes dont le directeur technique national Mayacine Mar, le journaliste sénégalais Babacar Khalifa Ndiaye, auteur du livre Le Sénégal à la CAN de foot : Pourquoi les Lions n’y arrivent toujours pas ? ou encore ou le journaliste formateur Mamadou Koumé ainsi que d’autres acteurs du football, est édifiant.

Ils se sont tous accordés sur l’instabilité notée aussi bien avec les sélections nationales et dans un moindre degré sur les équipes dirigeants principalement la Fédération sénégalaise de football 

Autrement dit, les changements ou bouleversements qui s’opéraient au gré des campagnes ont eu un impact sur les résultats du Sénégal. Au point de plomber ses ambitions à chaque fois qu’il est près du but.  Les deux finales successives des Lions démontre à suffisance cette régularité à laquelle le football sénégalais s’est aujourd’hui inscrit depuis quelques années.

“Senegal Manko Wuti Ndamli “

La continuité dans la gestion du foot local a été placée comme une des conditions pour réaliser la première victoire finale des Lions à la CAN en 2022 et la conquête du titre continental. 

Pour briguer un 4e mandat, le président sortant de la Fédération sénégalaise de football, avait réussi à fédérer les acteurs autour de l’union. 

Le programme intitulé “Senegal Manko Wuti Ndamli » (s’unir autour d’une même ambition et aller chercher la victoire) est aujourd’hui indicatif de l’ambition de tous les acteurs du football. Comme l’a laissé entendre le président Augustin Senghor. 

“Nous savons tous ce qu’il nous reste à faire pour gagner. Unissons nos forces et engageons-nous résolument sur cette voie de l’excellence pour un football sénégalais toujours plus fort, plus performant et plus solidaire” avait lancé le premier vice-président de la confédération africaine de football (CAN).

De nos Envoyés spéciaux au Cameroun A. THIAM et O. DIAW