
Les syndicats du G7 ont vivement dénoncé, dans une déclaration rendue publique hier, jeudi 23 octobre, les « sorties médiatiques malencontreuses et inopportunes » du Président du Haut Conseil du Dialogue Social, Mamadou Lamine Dianté. Ils l’accusent d’avoir tenu des « propos irresponsables et inacceptables » à l’endroit des organisations syndicales.
« Cette attitude irresponsable et inacceptable a été encore une fois constatée hier (mercredi) lors de son passage dans une émission télévisée où il a accusé les Secrétaires généraux du G 7 d’avoir cédé à la pression des collectifs en décrétant un plan d’actions. Le G 7 condamne avec véhémence la légèreté manifeste dont il a fait preuve en tentant de faire le procès des responsables syndicaux sur un plateau de télévision afin de jeter le discrédit sur la lutte syndicale engagée pour exiger l’application des accords signés avec le Gouvernement », lit-on dans le communiqué. Allant plus loin, le « G7 fustige par la même occasion l’outrecuidance et l’insolence dont il fait usage pour tenter de donner des leçons de syndicalisme à des responsables qui l’ont formé et accompagné avant qu’il ne leur tourne le dos pour aller s’investir dans la politique ».
Non sans condamner «l’acharnement injustifié et inélégant du Président du HCDS contre le SGN du SAEMSS, syndicat qui lui a appris les b.a.-ba du mouvement et qui a toujours lutté pour le progrès social ».
Le G7 reproche également au président du HCDS son « manque de rigueur » et ses « prises de position partisanes », qu’il estime à l’origine de la dégradation du climat social dans plusieurs secteurs, notamment la justice, l’éducation et la santé.
Les syndicats pointent du doigt un «retard dans l’application des accords» et dénoncent une gestion «entachée de légèreté».
«Les propos calomnieux et diffamatoires tenus par le président du HCDS démontrent qu’il s’est auto-disqualifié et n’est plus un acteur crédible du dialogue social», ont martelé les syndicats, qui annoncent ne plus le considérer comme interlocuteur sur les questions de l’éducation et de la formation.
Tout en appelant à la vigilance et à la mobilisation pour le règlement des problèmes sectoriels, le G7 regrette profondément le choix porté sur Mamadou Lamine Dianté à la tête du HCDS, estimant qu’il « n’a pas les compétences requises pour diriger une telle institution ».
M. DJIGO










