
La Fédération démocratique de l’éducation, de la formation et de la recherche de la CSA a observé un débrayage, hier mercredi, suivi d’une grève totale pour exiger du gouvernement la signature immédiate des deux projets de décret relatifs à la situation statutaire des décisionnaires de l’éducation et la fin des ponctions appliquées sur le rappel des enseignants.
Pour Ngor Ndiaye, le secrétaire général national du Syndicat unitaire des enseignants du Sénégal (SUES), «ce rappel est une dette et c’est de l’argent qui appartient aux enseignants. Quand l’Etat le paye, il le rattrape par la main gauche. Ce qui n’est pas admissible. Nous demandons la fin des lenteurs et des lourdeurs administratives. Nous sommes dans un monde où la gouvernance est axée sur le numérique et la digitalisation. Et l’Etat avait pris un engagement ferme, dans le cadre de la digitalisation des dossiers de carrière. Mais malheureusement les dossiers sont dans une situation de rejet interne ou de rejet externe. Les dossiers pourrissent là-bas depuis plusieurs années. Nous demandons à ce que l’équité soit observée au niveau de l’éducation nationale. On ne peut pas parler de l’équité au moment où des élèves sont mis dans de bonnes conditions par endroits et ailleurs des élèves sont marginalisés et apprennent dans les abris provisoires».
Le SUES menace de paralyser le système éducatif. «Sans cela, nous nous acheminons vers une année blanche», lance M. Ndiaye.
Adama NDIAYE










