Donald Trump et Joe Biden assurés de décrocher l’investiture de leur parti

L’affiche du duel présidentiel ne faisait plus aucun doute, les deux candidats ayant éliminé la concurrence dans la course à l’investiture. Elle se confirme désormais mathématiquement, rapporte notre correspondant à Miami, David Thomson. Après cette nouvelle journée de primaires républicaines et démocrates, Joe Biden et Donald Trump obtiennent chacun le seuil de délégués nécessaires pour être investis candidats par leur parti pour l’élection de novembre durant les conventions qui auront lieu cet été. La campagne présidentielle entre Joe Bien et Donald Trump peut donc désormais commencer pour de bon, et ce même si une majorité d’Américains ne veulent pas de ce match retour.

Washington, le Mississippi et Hawaï votaient mardi, ainsi que la très stratégique Géorgie, l’un de ces fameux États clé décisifs pour gagner la présidentielle américaine. Un État bascule remporté par Donald Trump en 2016 mais par Joe Biden en 2020 sur le fil, avec un peu moins de 12 000 voix d’avance. Ces 12 000 voix que Donald Trump avaient demandé aux responsables locaux de lui trouver pour inverser le résultat dans un coup de fil désormais célèbre aux États-Unis et qui lui vaut d’être poursuivi par la procureure d’Atlanta pour avoir tenté de confisquer l’élection en 2020.

Presque huit mois de campagne

Le président sortant Joe Biden a franchi le seuil des 1 968 délégués nécessaires en remportant la primaire démocrate de Géorgie. Du côté de Donald Trump, 77 ans, sa victoire dans l’État du Washington lui a permis de franchir la barre des 1 215 délégués nécessaires pour décrocher l’investiture du Parti républicain.

Les deux hommes s’apprêtent donc à rejouer le match de 2020. « Je suis honoré que la large coalition de votants représentant la riche diversité du Parti démocrate à travers le pays aient placé leur foi en moi une fois encore pour conduire le parti – et le pays –, à un moment où la menace que constitue Trump est plus grande que jamais », a déclaré le démocrate dans un communiqué.

Si la réinvestiture précoce d’un président sortant est la norme, la victoire de l’ex-président républicain dans quasiment toutes les primaires républicaines à ce jour lui a permis de s’assurer l’investiture bien plus tôt que la plupart des candidats d’opposition lors des précédentes campagnes.

RFI