Elaboration des projets et programmes d’investissement public : vers l’adoption d’un manuel des procédures de maturation

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Le ministère de l’Economie, du plan et de la coopération est en train de travailler pour mettre en place un manuel des procédures de maturation des projets et programmes d’investissement public. A cet effet, un atelier de partage avec l’ensemble des acteurs concernés s’est tenu à Dakar hier, jeudi 10 novembre.

Pour maitriser certains  risques ou contraintes relatifs à chaque étape du processus de maturation, notamment l’insuffisance de la documentation, la faible disponibilité et qualité des informations nécessaires, l’absence ou la méconnaissance de référentiel ou d’outils communs,  le ministère de l’Economie, du plan et de la coopération  à travers la  Direction générale de la planification et des politiques économiques (DGPPE) a élaboré un manuel des procédures de maturation des projets et programmes d’investissement public. Ce document  a été partagé hier, jeudi 10 novembre lors d’un atelier. « Les projets d’investissement public doivent d’abord être conçus  comme des documents par les ministères sectoriels. Une fois que le projet est élaboré, le ministère sectoriel concerné sollicite le ministère de l’Economie, du plan et de la coopération particulièrement la Dgppe  qui l’accompagne pour la maturation  en améliorant la qualité de l’écriture et aussi s’assurer de la pertinence du document. C’est un processus assez long qui prend beaucoup de temps. Aujourd’hui, on a souhaité codifié ce processus en un manuel  des procédures », explique souleymane Diallo, coordonnateur général de la Dgppe. Selon lui, cette codification va permettre à tous les acteurs  de comprendre tout le processus et facilitera l’appropriation  par l’ensemble des acteurs. Ce qui, indique-t-il, garantit la pérennité du processus. « Lorsque les équipes qui travaillent actuellement au  niveau de ces structures ne seront plus là, s’il y a un manuel des procédures de maturation sur la base duquel les prochaines équipes peuvent s’appuyer, ce serait une bonne chose », soutient-il.

NDEYE AMINATA CISSE

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