Environnement : ces chantiers qui résistent au temps

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Alors que le Premier ministre, Amadou Ba, fera face aux députés, à l’Assemblée nationale, ce lundi 12 décembre 2022, pour sa Déclaration de politique générale (DPG), force est de constater que, sur le plan environnemental, il reste encore beaucoup à faire. Le Sénégal peine, jusqu’à présent, à avoir une politique efficace de lutte contre le péril plastique, en dépit de l’existence d’une loi. Même si le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a annoncé d’importantes saisies avant-hier, lors du vote du budget de son département.

La pollution industrielle continue de faire des dégâts, surtout dans la zone de Mboro et sur l’axe de la Baie de Hann, allant de Hann Marinass à Mbao. Les entreprises continuent de déverser leurs déchets sans aucun traitement initial. La Baie de Hann, jadis l’une des belles du continent et même du monde, continue d’être le réceptacle des produits toxiques, en attendant l’effectivité de sa dépollution, un projet qui est agitée depuis plusieurs années.

En outre, le Sénégal est fortement confronté aux effets des changements climatiques. L’érosion côtière frappe plusieurs villes. Et l’avancée de la langue salée continue de grignoter les terres des vallées rizicoles, surtout dans le Sine-Saloum et en Casamance naturelle. Des secteurs comme l’agriculture, la pêche sont touchés. Ce qui constitue une menace pour plusieurs Sénégalais, pour la sécurité alimentaire.

Il s’y ajoute le trafic international de bois qui menace la Casamance. Le braconnage qui sévit au parc national de Niokolo-Koba constitue un autre défi, pour la sauvegarde ce patrimoine classé.

Fatou NDIAYE

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