
Londres s’apprête à accueillir des chefs d’Etats, des investisseurs, des décideurs politiques et des innovateurs. C’est pour la douzième édition du Sommet Afrique du Financial Times (FT Africa Summit) prévu les 21 et 22 octobre 2025, informe un communiqué dont nous avons reçu copie.
Face aux bouleversements géopolitiques et économiques, l’Afrique entend peser davantage. Au Sommet Afrique du Financial Times placé sous le thème « l’Afrique dans un monde en mutation », les dirigeants et décideurs africains devront tracer les contours d’un continent plus influent, plus uni et résolument tourné vers l’avenir. Le forum sera ainsi une plateforme de dialogue, d’échange et de collaboration autour des priorités les plus urgentes du continent notamment l’avenir de la finance, l’avenir de la fintech africaine, la Mission 300 (initiative lancée par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement pour connecter 300 millions de personnes à l’électricité en Afrique subsaharienne d’ici 2030), l’Intelligence artificielle, entre autres.
« Le thème de cette année reflète les opportunités et les incertitudes qui façonnent la prochaine phase de croissance du continent. Avec l’évolution des alliances mondiales, les contraintes des marchés financiers et la transformation technologique rapide, l’édition 2025 arrive à un moment décisif pour la position de l’Afrique dans l’ordre mondial », rapporte le communiqué.
Le président international de Bank of America, Bernard Mensah prononcera le discours d’ouverture du forum. Au programme du Financial Times Africa Summit, il est prévu des sessions qui porteront « principalement sur l’approfondissement des relations commerciales, l’accélération de la transition énergétique, la mise à profit de l’innovation technologique et la stimulation de la croissance industrielle grâce à des initiatives telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) ». Les échanges se porteront également sur « La présidence sud-africaine du G20 : un tournant pour l’influence mondiale de l’Afrique ? » le premier jour et « les relations entre les États-Unis et l’Afrique à l’ère Trump » le deuxième jour. « Ensemble, ces discussions cadrent le rôle évolutif de l’Afrique dans la gouvernance mondiale et ses efforts pour affirmer une plus grande influence sur la prise de décision internationale. Sous le thème de l’égalité, de la solidarité et de la durabilité, la présidence sud-africaine du G20 a plaidé en faveur de systèmes financiers plus équitables et d’une coopération plus forte, qui seront mis à l’épreuve lors du passage de la présidence aux États-Unis en 2026 », souligne le document. La même source d’ajouter : «Dans ce contexte, la session du deuxième jour examine comment la nouvelle administration Trump remodèle l’engagement des États-Unis envers le continent, passant d’une approche diplomatique plus transactionnelle et du démantèlement de l’USAID à un regain d’intérêt pour la production énergétique nationale ».
Parmi les intervenants au forum, on peut citer, entre autres, Amina J. Mohammed, vice-secrétaire générale des Nations unies ; Alexandre Barro Chambrier, vice-président du gouvernement gabonais ; Mahmoud Mohieldin, envoyé spécial des Nations unies pour le financement du développement durable et champion de haut niveau pour le climat pour la COP27 ; Leslie Maasdorp, PDG de British International Investment (BII) et Bassim Haidar, fondateur et président d’Optasia.
MARIAME DJIGO










