Injonction de liquidité « controlée » par la Bceao: Le Mali encore victime des sanctions de la Cedeao

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La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) dans sa dynamique d’injonction de liquidité hebdomadaire à son réseau bancaire de son espace communautaire (Uemoa) a, encore limité le montant proposé par l’Etat malien à 83%, soit une baisse de 59 milliards de FCFA. A la date de valeur du 08/02/2022 d’une durée de 07 jours sur adjudication n° 06/h/2022 du 07/02/2022, la Banque centrale a retenu 289 milliards 611 millions de FCFA contre un montant de 348 milliards 611 FCFA millions proposé.

Sous le poids des sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) depuis le 17 janvier dernier, le Mali est dans l’obligation de faire face à une injonction de liquidité ‘’contrôlée’’ (réduite) de la part de la Bceao. Conséquences, les établissements de crédits du pays à leur tour seront dans l’incapacité de financer correctement l’économie Malienne.

A contrario, les besoins exprimés par les banques commerciales de tous les autres Etats de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa) ont été tous retenus, sur un total de 94 banques commerciales soumissionnaires. La Banque centrale, sur le marché interbancaire de la zone, a fixé  à 2% son taux d’intérêt.

Cette 6ème opération d’adjudication d’injonction de liquidité hebdomadaire se présente comme suit : Bénin 692 milliards de FCFA ; Burkina Faso 522 milliards de FCFA ; Guinée-Bissau 47 milliards de FCFA ; Niger 266 milliards de FCFA ; Sénégal 870 milliards de FCFA et le Togo 222 milliards de FCFA, soit un total de 4 165 milliards de FCFA.

JEAN PIERRE MALOU

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