Kaolack/ programme de mise en place de l’agropole centre : des audiences publiques pour amender les rapports d’études

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La Direction de l’environnement et des établissements classés du ministère de l’Environnement et du développement durable en partenariat avec le ministère du Développement industriel et les petites et moyennes industries et leurs partenaires financiers, a poursuivi le mercredi 8 et le Jeudi 9 février à Médina Sabakh et Sikilo dans la commune de Kahi (Kaffrine), des journées d’audiences publiques destinées au programme de mise en œuvre de l’Agropole centre. Suite aux études d’impact environnemental et social ayant abouti à la confection d’un rapport provisoire, et face à l’exigence des diverses procédures que les bailleurs tiennent à faire respecter, l’ouverture des audiences publiques sur les sites d’accueil de l’Agropole a constitué la seconde phase du programme. Son objectif est de recueillir les préoccupations et autres besoins des populations locales pour finaliser le prochain rapport d’études devant être soumis à l’autorité. Une initiative dictée par les partenaires financiers à l’image de la Banque Africaine de développement (Bad), la Banque islamique de Développement (Bid) et la coopération Belge. Et ceci dans le souci d’intégrer la résilience des communautés, et les associer ensuite à la vulnérabilité par rapport aux actions déroulées dans le cadre de la mise en œuvre du programme. Ainsi dans toutes ces deux localités, les populations rencontrées ont remis en question l’épineux problème du foncier. Une équation qui sera sans doute résolue en termes de dédommagement et autres prises en charge compensatoires destinés aux personnes endommagées avant le démarrage de réalisation des infrastructures industrielles. Malgré les nombreuses éventualités enregistrées dans le domaine de la production, la transformation agricole et les possibilités d’ouverture vers les marchés locaux ou extérieurs, les populations ont profité de cette opportunité pour exprimer leurs besoins en eau, comme dans le village de Sikilo où elles ont réclamé une station d’eau potable. Aussi des pistes d’accès, accès des femmes aux intrants, construction de mosquée à Sikilo. Mais surtout une formation des jeunes et des femmes qui, dès à présent, commencent à prétendre plus tard à un emploi dans les prochaines unités industrielles de l’Agropole.

Abdoulaye Fall

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