Keur Madiabel/ 77ème édition du “gamou”annuel de Mame Serigne Mbaye Niasse : l’éducation et le changement de comportement des proches de familles religieuses au menu des besoins

La 77 ème édition du Gamou annuel de Médina Niassène de Keur Madiabel, fief de Mame Serigne Mbaye Niasse, tenue Samedi 4 Janvier, dans la commune de Keur Madiabel, a constitué une opportunité pour le Khalif Serigne Mouhamed Mahi Serigne Mbaye Niasse, ses frères Serigne Alioune Niasse, Serigne Abdou Latif Niasse d’inviter les nombreux fidèles venus de tous les horizons et les musulmans de manière générale au travail et au retour en Dieu. Présidée par la Khalif de Médina Baye, Cheikh Mouhamed Mahi Ibrahima Niasse, cette rencontre a aussi été le lieu de rappeler certaines facettes de la vie du Prophète Muhammad (Psl), ses vertus et recommander aux fidèles de s’en servir pour devenir des citoyens exemplaires, de bons musulmans en résumé. Mais aussi de les prévenir par rapport à certaines questions de nature humaine qui relèvent naturellement à Dieu, son pouvoir mais surtout sa grandeur de tenir le monde devant toute circonstance et dans n’importe quel lieu. Ainsi partant du principe irréfutable que “Dieu est tout et que tout est Dieu”, la famille de Serigne Mbaye Niasse, pour cette dernière édition du Gamou a poursuivi ses activités sous le thème ” le Khilafa Soufiya au Sénégal”. Histoire de revenir amplement sur le rôle essentiel des leaders de foyers religieux et leurs devoirs et les intérêts qu’ils engendrent vis-à-vis des communautés et autres nations du monde Dans un contexte inter-planétaire où l’on est souvent confronté à d’énormes défis et dérives de tout genre, la famille par l’entremise de sa commission culturelle le “Rahabce” se dit prête à garantir la sécurité aux “Khalifes”du pays, chefs et guides religieux, ainsi que les foyers de manière générale, lesquels sont souvent victimes de dérives du fait de certains membres de leurs familles.  Alors qu’ à la limite, ils ne sont pas directement concernés ni de près ni de loin. Parfois, ils ne sont même pas au courant des faits, mais tenus entièrement comme responsables à part entière de ces faits ou incidents verbaux produits par l’autre. Depuis un certain moment, il est fréquent de voir une personne se réclamant d’une famille maraboutique et effectuer des sorties malencontreuses ou faire des déclarations parfois indécentes, à caractère de nuisance, mais qui sont malheureusement reprochées à leurs familles d’obédience ou leurs “Khalifes ». Pour la commission culturelle du Gamou, ces jugements sont toujours injustes et mal appréciés car exercés sur des personnes en parfaite déphasage avec le monde des péchés. Ces faits selon elle, doivent cesser. Dans ce même chapitre des pratiques jugées anti-islamiques, il est constaté et banni l’utilisation de tams-tams, tambours lors des séances de “Zikr” (chants religieux) pour des fidèles se réclamant de Baye Niasse ou Serigne Mbaye Niasse. Le Rahabce par contre condamne fermement les jeunes de moins de 30 ans qui revêtent le boubou des grands érudits de l’Islam ou la “Tariha” alors qu’ils n’y sont pas encore été autorisés pour dégrader les valeurs intrinsèques de l’Islam enseignées à travers leurs propres faits et gestes.

ABDOULAYE FALL