La Carte nationale de presse exigée, dès le 1er juin, pour exercer le métier de journaliste et de technicien des médias

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La Commission nationale en charge de la délivrance de de la Carte nationale de presse a procédé hier, vendredi 18 février 2022, à sa cinquième session de distribution de la Carte nationale de presse, à la Maison de la presse Babacar Touré. Pour cette cinquième session, la commission a délivré quatre-vingt-onze (91) cartes aux ayant droits. A cette occasion, le président de la Commission de la Carte nationale de presse, Daouda Mine, a informé tous les journalistes et techniciens de l’information que l’entrée en vigueur de la Carte nationale de presse est fixée pour le 1er juin 2022. Ainsi, à compter de cette date, tout journaliste et technicien non détenteur de la Carte nationale de presse (exerçant la profession) sera puni par les dispositions prévues par la loi.

Dans moins de cinq (5) mois, précisément le 1er juin 2022, la Carte nationale de presse sera exigible à tout journaliste et technicien des médias, pour l’exercice de la profession. L’annonce a été faite hier, vendredi 18 février 2022, par Daouda Mine, président de la Commission de délivrance de Carte nationale de presse, à l’occasion de la cinquième session de distribution de la Carte nationale de presse. Ainsi, passé ce délai, selon le président de la Commission de la Cartes nationale de presse, tout journaliste et technicien des médias non détenteur de cette carte sera poursuivi, conformément à la loi.

«C’est le Code de la presse qui prévoit les dispositions en ce qui concerne la Carte nationale de presse. Si vous prenez le Code de la presse, c’est plus de 238 articles. Mais il y a 17 articles qui concernent la Commission de la Carte nationale de presse et, par ricochet, la carte nationale de presse», a relevé Daouda Mine.

Le président de la Commission de la Carte nationale de presse d’ajouter : «et si vous prenez l’article 22 du Code de la presse, cet article, dispose que seuls les détenteurs de la Carte nationale de presse peuvent se prévaloir de la qualité de journalistes et techniciens des médias. Ce qu’il faut comprendre, c’est que ceux qui ne seront pas détenteurs de cette Carte nationale de presse, après l’entrée en vigueur de cette carte-là donc, tout simplement font de l’usurpation de fonction».

Et, par conséquent, précise le M. Mine, ils «peuvent être poursuivis pour cette infraction-là par le Procureur de la République. Si vous prenez même le Code de la presse, il y a des sanctions pénales qui sont prévues pour ceux qui exercent la fonction de journaliste et de technicien des médias, sans pour autant en avoir la qualité. Cette qualité là est souvent donnée par la Carte nationale de presse».

Par ailleurs, Daouda Mine est revenu sur les avantages de la Carte nationale de presse. Selon lui, «le premier avantage, c’est de reconnaître sa qualité de journaliste et de technicien des médias, suivant les dispositifs de l’article 22 du Code de la presse. Le deuxième avantage, c’est que quand vous êtes journaliste et que vous ne pouvez pas accéder à un certains nombre de lieux publics et privés pour collecter un certains nombre d’informations, vous n’êtes plus journaliste, parce que vous ne pouvez pas faire votre travail correctement».

De plus, «nous sommes en train d’entreprendre des démarches pour que les détenteurs de Carte nationale de presse puissent bénéficier d’un certains nombre de réductions en ce qui concerne les billets d’avions, les transports, en ce qui concerne l’abonnement Canal horizon. Et si ces démarches sont concluantes, nous donnerons l’information», a conclu le président de la Commission de la Carte nationale de presse.

Ousmane GOUDIABY (Stagiaire)

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