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« LA VIE ETAIT LENTE ET TENDRE » : Fadel Dia raconte ses souvenirs d’enfance

La cérémonie de dédicace du roman « La vie était lente et tendre », a eu lieu hier, vendredi,  au Centre culturel ouest africain (WARC) de Dakar. Dans cette œuvre, l’auteur, Fadel Dia, livre ses souvenirs d’enfance dans un village peulh au Fouta.

Hier, vendredi, a eu lieu à Dakar la cérémonie de dédicace du nouveau roman de Fadel Dia intitulé « La vie était lente et tendre ». La cérémonie a débuté avec un film de témoignages d’une dizaine de minutes avant que ne suivent les différentes allocutions. « La vie était lente et tendre » est un ouvrage dans lequel le natif de Ndioum évoque son enfance vécue dans un village peulh, berceau de sa famille, sur la rive gauche du fleuve Sénégal, au Fouta Toro, au « temps des blancs ». En ressuscitant son enfance et les relations familiales et sociales qui étaient régies par des normes héritées d’une tradition plusieurs fois séculaire, l’auteur a voulu sauver l’oubli de son vécu d’enfant, mais aussi inviter les générations jeunes à puiser de leur passé, niche de valeurs. « Ce livre, je l’ai écrit pour sauver mon enfance, ou pour du moins tenter de sauver ce qui peut l’être. J’ai conscience que non seulement j’ai beaucoup perdu en chemin, mais aussi et surtout une partie du monde de mon enfance qui serait très utile à la génération actuelle, est portée disparue », a déclaré l’auteur.

Professeur Ousmane Sène, le directeur du WARC, qui a ouvert la cérémonie, a magnifié la richesse du roman et la grandeur de son auteur qui, malgré son parcours atypique, n’a pas oublié les valeurs socio-culturelles dans lesquelles il a grandi et qui, sans doute, ont fait de lui le « grand homme » qu’il est devenu aujourd’hui. Lui emboitant le pas, Abdoulaye Elimane Ndao qui, par ailleurs, est le préfacier de l’ouvrage, considère que « La vie était lente et tendre » est une saga riche en souvenirs et une invite aux descendants de la lignée de l’auteur à l’ancrage aux valeurs traditionnelles.

Fadel Dia est Historien et Géographe de formation. Il a été chef du département d’histoire-et de géographie de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF). Il a occupé différentes fonctions nationales et internationales, et est auteur de plusieurs romans, essais et chroniques publiées dans de périodiques sénégalais.

BABACAR NGOM (STAGIAIRE)

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