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Lycée John F. Kennedy : la proviseure milite en faveur d’un assainissement de l’environnement scolaire

(APS) – La proviseure du Lycée John F. Kennedy de Dakar, Fatima Sow Sarr, a souligné la nécessité de renforcer l’équipement pédagogique de l’établissement et d’assainir son environnement dégradé par l’occupation de ses alentours immédiats.

‘’Notre lycée est assez spécifique, nous avons toujours besoin d’appuis de nos partenaires, de la part de l’Etat du Sénégal. C’est vrai que l’Etat a réhabilité le lycée mais nous avons besoin de salles de classes supplémentaires pour faire de la jeune élève une citoyenne prête à affronter le monde’’’ a-t-elle dit.

Dans un entretien accordé à l’APS, elle a souligné que ‘’le lycée a besoin d’équipement, d’un auditorium, d’un terrain de sport entre autres ».

Professeure de russe de formation, elle a exercé au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, avant d’être nommée Censeur d’études au lycée Khar Kane de Gossas, puis en octobre 2012 Proviseure du lycée de jeunes filles JFK.

‘’Nous tendons la main aux différents partenaires, à l’Etat du Sénégal pour encore accompagner le lycée car il y a toujours des classes qui doivent aussi être réhabilitées’’ a-t-elle-ajouté.

La Proviseure du lycée a mis également l’accent sur l’environnement scolaire de plus en plus dégradé du fait de l’occupation des alentours immédiats de l’établissement.

‘’Nous avons un environnement scolaire très pollué, des camionneurs squattent à la devanture du lycée, des vendeurs à la sauvette empêchent la libre circulation, c’est un  véritable problème pour la sécurité des élèves’, a-t-elle-souligné.

Elle a demandé aux autorités compétentes notamment la Ville de Dakar, la municipalité de Fasse-Gueule-Tapée et Colobane de faire déguerpir ‘’les personnes qui polluent l’environnement scolaire du lycée » pour ‘’la quiétude des élèves ».

‘’On doit les sensibiliser pour leur faire comprendre que c’est un lycée de filles et on ne doit pas occuper cet environnement. Nous faisons de notre mieux, nous avons des agents de sécurité mais il y a toujours des cas d’agressions’’ a t-elle relevé.

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