Malicounda – relance des activités du foirail municipal : un louma pour la vente de bovins, d’ovins et de caprins, tous les dimanches

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Maguette Séné, le maire de la commune Malicounda, a visité hier le foirail municipal sis au village de Keur Balla Lo sur une surface de deux hectares clôturés en dur. Il s’est appesanti sur la fonctionnalité et la non-opérationnalité de cette installation liée à l’activité pastorale. Selon lui, des difficultés notables sont relevées et des problèmes de management, source de son manque d’activités depuis 2018.

A l’en croire, le déclic pour la relance du foirail communal de Malicounda est partie de la dame Anta Sidibé qui a à son actif deux faits patents à relever. Elle est parvenue à y mettre des bêtes et à rassembler les éleveurs pour convenir avec eux de la tenue et de l’organisation d’un marché forain ou louma dans le village de Keur Balla Lo, sortie de l’autoroute à péage Dakar-Malicounda sur la nationale 1.

Le maire de la commune n’a pas manqué de dire les atouts et les possibilités offerts par ce louma. Pour lui, le village de Keur Balla Lo (Malicounda) est bien placé dans le Centre- Ouest, entre Kaolack, Dakar, Mbour et Diourbel. L’accessibilité va constituer une opportunité car toutes les personnes qui veulent acheter des bovins, ovins ou caprins vont trouver l’occasion de faire leur choix.

Maguette Sène a promis de manière ferme la construction d’abattoirs dans le foirail. Il a tout de même salué les efforts déployés aussi par les éleveurs du département de Mbour pour en arriver à trouver des solutions à la fonctionnalité du foirail municipal.

Madame Anta Sidibé, sur la relance du foirail municipal de Keur Balla Lo, a tenu à préciser son implication dans des activités d’élevage. Par conséquent, elle s’est impliquée en rencontrant les éleveurs et la commune. A l’en croire, l’opération Tabaski 2022 a été le déclic.

Les principaux maux des éleveurs dans le foirail étaient des problèmes de sécurité. En effet, la municipalité de Malicounda a mis à disposition une agence de sécurité.

Gallo Dia, le président des éleveurs, a rappelé la tradition des gens à ne pas s’allier derrière des nouveautés. Pour lui, les éleveurs s’étaient fidélisés à une clientèle qu’ils ne voulaient pas quitter. Il a tout de même fait part de toutes les commodités d’un foirail, l’aménagement d’un lieu de débarquement et d’embarquement des bêtes.

Samba Niébé BA  

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