Manœuvres contre son éligibilité en 2024 : Sonko accuse

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L’Etat français et celui du Sénégal sont accusés par Ousmane Sonko d’avoir actionné la police et la gendarmerie pour fabriquer des dossiers sur le terrorisme dans le but de lui barrer la route vers ces élections.

Lors de ce face-à-face avec la presse, le leader de Pastef et candidat malheureux classé 3ème à l’issue de la présidentielle de 2019 a également accusé l’Etat français et celui du Sénégal d’actionner la police et la gendarmerie sénégalaise pour fabriquer des dossiers sur le terrorisme dans le but de lui barrer la route vers ces élections par le biais d’une condamnation judiciaire.  « L’Etat français et celui du Sénégal sont en train de manœuvrer pour que je ne sois pas candidat en 2024. Ils disent que tout le monde peut devenir Président sauf Sonko. Ils pensent que Sonko est contre les intérêts français et va mener le pays dans une situation compliquée. C’est pour cela qu’ils essaient de m’empêcher de me présenter en 2024. Que chacun prenne les devants dans les prochains mois. Hier, j’ai eu cette information et aujourd’hui j’en ai discuté avec les avocats. Leur seul souhait est de me condamner avec sursis pour que je ne sois pas candidat en 2024. La police et la gendarmerie sont en train d’être mobilisées. Des dossiers sur le terrorisme sont aussi en train d’être fabriqués pour me barrer la route vers ces élections. On n’acceptera pas que ce régime nous bloque », a-t-il tenu à prévenir avant d’inviter la France qu’il accuse d’être à l’origine des crises politiques qui frappent les pays africains dont le Sénégal, le Mali et le Tchad, à quitter l’Afrique.

« La France doit avoir la dignité de l’Allemagne qui ne se repose sur aucune colonie et qui est pourtant la première puissance économique de l’Europe. La France doit avoir la dignité de la Norvège, du Danemark de toutes les autres puissances européens, elle doit avoir la dignité de voler de ses propres ailes que de continuer à sucer le sang de ses anciennes colonies. Mon discours n’est pas dirigé contre le peuple français, il est entendu, écouté mais il est dit surtout par beaucoup d’acteurs politiques d’intellectuels, d’universitaires en France… »

N C G

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