
Dans la région de Matam, les crues du fleuve Sénégal qui ont submergé des routes, des champs de culture et des habitats ont conduit à l’inondation d’établissements scolaires. A Verma, une localité située dans la commune de Dembancané, les élèves n’ont pas repris hier, mercredi 8 octobre 2025, le chemin de l’école. Les crues qui continuent d’envahir de vastes étendues de terre, ont submergé les salles de classes, la cour de l’école élémentaire du village et les logements des enseignants.
A Sylla Diongto, dans la commune de Dabia, Thiargal et Ndouloumadji Virage, deux villages situés la commune de Nabadji Civol, dans le département de Matam, c’est la même situation. Située dans la commune de Oréfondé, l’école élémentaire de Diowguel souffre, elle aussi, de graves difficultés liées à l’envahissement des eaux du fleuve Sénégal et des fortes pluies de ces derniers jours. Le Directeur de l’école, qui alerte sur la situation, déclare qu’à cause des eaux, «plusieurs salles de classe, ainsi que l’enceinte de l’école ont été inondées», rendant ainsi les enseignements impossibles.
Au niveau de l’école élémentaire de Diamel (commune Matam), ce sont les sinistrés qui occupent l’espace scolaire, à la place des élèves. «Dans cet établissement, les tables-bancs sont éparpillés dans la cour de l’école, toutes les quatorze salles de classe sont actuellement occupées par des sinistrés, dont les maisons ont été inondées par les eaux du fleuve Sénégal», a expliqué Mamadou Samba Bâ, le Directeur de l’école.
Le collège d’enseignement moyen général de Diamel se trouve, lui aussi, dans la même situation, avec des familles sinistrées occupant les neuf salles de classe de l’établissement. Conséquence, le «ubbi tey jang teey», fortement agité, n’a pas été effectif au niveau du village dont la deuxième école élémentaire est inondée.
Bref, au moment où l’ouverture des classes se déroule de manière acceptable dans d’autres localités de la région de Matam, le démarrage des cours ne se conjugue pas au présent dans plusieurs écoles qui se trouvent dans l’incapacité d’accueillir les apprenants.
Pape Moctar NDIAYE










