Observateurs de la société civile dans les bureaux de vote : des sièges en question

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Contrairement aux années précédentes, la société civile aurait décidé cette année de déployer des observateurs fixés dans des bureaux de vote. Seulement, cette décision est sujette à questions, puisque tous les acteurs autour du processus électoral n’en sont pas informés. En atteste cette échange entre le superviseur de la société civile et le superviseur de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) qui refuse que l’observateur de la société civile siège au bureau n°1 du centre de vote de l’Ecole Massar Dièye de Keur Massar.

«La société civile ne siège pas dans les bureaux de vote. Elle déploie des observateurs mobiles au niveau des centres de vote. C’est la première fois que j’entends parler d’observateur de la société civile qui siège. Votre représentant qui est au bureau n°1 doit quitter, jusqu’à ce que la CEDA soit saisie d’une requête dans ce sens. Nous sommes autonomes. Le ministère de l’Intérieur qui a été saisi de cette requête doit saisir la Commission électorale nationale autonome (CENA) qui, à son tour, la répercutera à la base, pour que cette décision soit valable. Tant que ce n’est pas fait, nous considérons ce qui a toujours prévalu», justifie le superviseur de la CEDA que nous avons interpellé suite à l’échange, juste avant de faire exécuter sa décision.

De son côté, le représentant de la société civile a expliqué que «cette année, la société civile a saisi le ministère de l’Intérieur aux fins de déployer des observateurs qui siègeront dans des bureaux de vote.» C’est ce qui justifie la présence de l’un de leurs éléments au bureau 1 de ce centre témoin de la commune de Keur Massar Nord.

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