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Omar Samb, conseiller n°1 du ministre de la famille sur la lutte contre les violences basées sur le genre : « Il urge de renforcer nos stratégies pour le bien de la société»

Omar Samb, conseiller technique numéro 1 du ministre de la Famille, de l’Action sociale et de la Solidarité, s’est exprimé récemment lors d’un séminaire portant sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Il a abordé les défis rencontrés dans la mise en œuvre de la loi 8-1, une loi protectrice mais qualifiée par certains de « loi B-B-G », et les efforts du gouvernement pour garantir la sécurité des femmes et des enfants au Sénégal. Le séminaire, organisé par le site de recherche Daffodil Seminaire, vise à soutenir les populations africaines concernées par ces problématiques. Omar Samb a souligné la nécessité d’un engagement accru, rappelant que la violence basée sur le genre demeure un phénomène grave dans la société sénégalaise. « Au Sénégal, il y a eu des réactions importantes face aux violences conjugales et aux violences basées sur le genre. Notre ministère a déployé plusieurs initiatives pour l’autonomisation des femmes et des filles », a-t-il expliqué. Parmi ces avancées, la loi de 2020 qui a décriminalisé tous les actes de viol et de pédophilie constitue un outil essentiel pour protéger les enfants et dissuader les auteurs de crimes. Durant le séminaire, de nombreuses recommandations ont été formulées, notamment autour du Plan d’action national de lutte contre les violences basées sur le genre (DBS). Omar Samb a insisté sur le rôle des différents acteurs (communautés, décideurs politiques et partenaires) dans la réussite de ce combat social. « Nous devons nous réunir pour construire ensemble des réponses adaptées et efficaces », a-t-il déclaré. Il a aussi rappelé les efforts de sensibilisation, la communication et la mise en œuvre des stratégies existantes, tout en soulignant que le respect des lois protectrices demeure un challenge majeur. « Nous avons des lois, des stratégies, des accompagnements, mais il faut les renforcer pour garantir des résultats concrets », a insisté le conseiller technique. Pour illustrer l’urgence du problème, il a évoqué un indicateur préoccupant: « 37,8% », sans toutefois préciser le contexte exact, soulignant néanmoins l’importance de données fiables pour orienter la politique publique. En conclusion, Omar Samb a appelé à une dynamique de collaboration renforcée entre tous les acteurs de la société pour éradiquer durablement les violences basées sur le genre au Sénégal.

Samba Niébé BA 

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