
La Coalition Sénégalaise pour la Cause Palestinienne monte au créneau pour protester contre le soutien militaire et diplomatique du gouvernement des États-Unis au génocide en cours du peuple palestinien par l’Etat d’Israël.
Dans une lettre en date du 22 avril 2025, adressée à l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, elle a tenu à exprimer sa « vive et profonde indignation face au soutien inconditionnel accordé par les États-Unis à l’État d’Israël dans ses violations, aussi flagrantes que scandaleuses, des droits nationaux fondamentaux du peuple palestinien martyr, au même titre que des principes élémentaires du droit humanitaire internationalement reconnus ».
Pour la coalition en question, « Ce soutien injustifiable, marqué par des décisions telles que la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël et le transfert de l’ambassade des USA, le soutien militaire massif, ont contribué au renforcement d’une politique d’apartheid, d’occupation illégale, voire d’une volonté d’extermination du peuple
Palestinien ». Qui plus est, note-t-elle, « Des organisations internationales, dont Amnesty International, Human Rights Watch et les Nations Unies, ont documenté des crimes de guerre et des actes relevant du crime de génocide selon la Convention de 1948 ». Dans la foulée, La Coalition Sénégalaise pour la Cause Palestinienne a tenu à condamner fermement dans sa lettre nous condamnons fermement « l’aide militaire américaine (plus de 3,8 milliards de dollars annuels) qui permet la perpétuation de massacres, comme ceux de Gaza en 2018-2021 ; le soutien diplomatique bloquant toute résolution onusienne condamnant Israël ; les accords unilatéraux (comme le “plan du siècle” de 2020) niant les droits nationaux fondamentaux du peuple palestinien ». Raisons suffisantes pour la coalition d’exiger du gouvernement des États-Unis d’Amérique la suspension immédiate de « toute aide militaire à l’agression et à l’occupation des territoires palestiniens par l’État d’apartheid génocidaire Israélien », de « cesser d’invalider le droit International» et de soutenir «les enquêtes internationales (CPI, ONU) sur les crimes de guerre
sionistes et ceux commis contre l’humanité par l’État d’Israël », et surtout de reconnaitre « le droit au retour chez eux des réfugiés palestiniens, dans un État viable».
MD