
L’équipe du Sénégal des moins de 17 ans ne variera pas sa façon de jouer et restera dans ses principes de jeu contre la Côte d’Ivoire qu’il affrontera demain vendredi en quart de finale de la CAN U17 qui se joue au Maroc. En conférence de presse d’avant-match, le sélectionneur Pape Ibrahima Faye estime, il n’y a pas de fixation sur les équipes quel que soit le niveau. Selon le technicien, son équipe est prête. Il a refusé toute pression liée à l’opposition entre les deux équipes dans le passé et lors de la CAN 2023 où les Eléphants avaient ouvert la succession des Lions.
Comme lors de la CAN séniors, le chemin du Sénégal et la Cote d’Ivoire vont encore se croiser demain vendredi en quart de finale de la CAN U-17. Futurs vainqueurs de l’épreuve, les Eléphants avaient réussi à ouvrir la succession des Lions en huitièmes de finale. À l’heure du duel entre Eléphanteaux et Lionceaux ce vendredi 11 avril, cette élimination reste encore dans la mémoire des Sénégalais. Mais elle est loin d’être une pression particulière selon Pape Ibrahima Faye. En conférence de pression d’avant match il a déclaré : « Non, je ne dors pas sur l’histoire. Ce n’est pas le même contexte, ni les mêmes jours, ni les mêmes enjeux. Pour nous, ça peut évoquer un fait marquant, mais aujourd’hui, c’est une autre réalité. On affronte la Côte d’Ivoire, mais on aurait aussi bien pu jouer contre la Zambie ou un autre pays. On est là pour affronter tout le monde, sans aucune fixation sur une nation en particulier. Cela ne change rien pour nous. D’ailleurs, cette histoire de match des seniors est oublié. Nous sommes ici pour jouer et gérer une Coupe d’Afrique de la catégorie cadette », a-t-il déclaré.
Le technicien sénégalais a refusé de faire une fixation sur l’équipe ivoirienne qui a ainsi réussi à survoler la phase de poule et finir avec la meilleure attaque.
« C’est un match très important. Mais pour moi, ça reste un match de football. Quel que soit le niveau, que ce soit un quart, un demi ou un match de poule, On est venu ici pour rencontrer tous les pays. Donc, il n’y a pas de fixation sur les équipes. Nos acquis, c’est d’avoir une bonne défense. On va essayer de ne pas encaisser, de garder nos clean sheets. Et maintenant, améliorer le secteur offensif. Et on travaille pour cela. La Côte d’Ivoire peut gagner ce match. E je leur dirais bravo. Mais nous ne sommes pas là en victimes expiatoires. Nous sommes là vraiment pour gagner la Côte d’Ivoire et continuer notre chemin », soutient-il.
Le technicien affirme que son équipe est prête et ne variera pas sa façon de jouer. Nous allons défendre ardemment nos chances de poursuivre l’aventure. Nous sommes prêts. Techniquement, nous travaillons les tirs au but. Techniquement, nous travaillons les Coups de pieds arrêtés. Psychologiquement aussi, nous préparons nos jeunes pour qu’il y ait de l’endurance mentale. Quand ils sont sortis, ils ont marqué des buts, ils ont pratiqué un football offensif. On ne s’attend pas quand même qu’ils changent radicalement leur façon de jouer. Je serais très inquiet de voir une équipe jouer en bloc bas. Donc, nous nous attendons à un football offensif. Nous n’allons pas changer notre façon de jouer », va-t-il souligné. Avec une équipe invaincue en phase de poule avec deux victoires et un match nul, le sélectionneur des Lionceaux avait, en guise de bilan, relevé le manque d’efficacité offensive qui reste un véritable souci pour son équipe. Tout en restant satisfait de sa solidité défensive.
Omar DIAW