Plaidoyer pour une approche multisectorielle dans la lutte contre les MTN

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 (APS) – La coordonnatrice du Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN), Ndèye Mbacké Kane, a insisté, mercredi, sur la nécessité d’une approche multisectorielle au niveau des régions pour une mise en œuvre plus efficace du plan stratégique national de lutte contre ces maladies.

« Nous voulons cette approche multisectorielle, surtout au niveau des régions, pour que tous les acteurs soient mieux impliqués dans la mise en œuvre du plan stratégique national de lutte contre les maladies tropicales négligées pour la période 2022-2025, en vue d’une meilleure appropriation par tous les acteurs », a-t-elle déclaré.

Mme Ndèye Mbacké Kane s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un atelier de dissémination du Plan stratégique national de lutte contre les maladies tropicales négligées, auquel des représentants de quatorze pays de la sous-région sont venus prendre part.

« Les déterminants des maladies tropicales négligées sont souvent ailleurs, alors pour aller vers la mise en œuvre des orientations, il faut également l’implication des autres secteurs notamment les secteurs de l’eau, l’assainissement, l’élevage et l’éducation », a-t-elle notamment souligné.

A cet effet, elle a insisté sur la nécessité de mieux outiller les acteurs dans les régions pour une mise œuvre plus efficace des interventions phares à dérouler durant ces quatre prochaines années, en vue d’atteindre les objectifs de contrôle, d’élimination et d’éradication des MTN.

« Après cette réunion, il y aura aussi l’élaboration d’un plan opérationnel qu’on va intégrer dans le plan de travail de la région médicale parce que c’est une bonne pratique pour le Sénégal », a-t-elle fait savoir.

Selon le médecin chef de la région médicale de Louga, Cheikh Sadibou Senghor, le constat au niveau de la région, c’est qu’il y a « treize maladies négligées classées chimiothérapie préventive qui sont suivies par le Sénégal ».

« D’ici 2030, le mot d’ordre c’est l’élimination de l’ensemble des maladies tropicales négligées parce qu’on a constaté qu’elles freinent le développement », a-t-il dit.

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