Pour une bonne surveillance épidémiologique : le Sénégal implante le « Tracker »

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Le ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas) est passé hier, jeudi 6 avril, à l’implantation du module tracker de la surveillance intégrée des maladies et riposte (Simr).  Un module qui permet de générer des données individuelles au niveau dudit ministère, mais aussi de gérer des doublons afin d’avoir des statistiques fiables pour une bonne riposte épidémiologique. 

Le module Tracker sera désormais utilisé partout dans le pays pour la surveillance des maladies épidémiques. Une stratégie qui entre dans le cadre de la surveillance épidémiologique. Hier, jeudi 6 avril, le ministère de la Santé et de l’action sociale du Sénégal par la direction de la prévention sanitaire a procédé à l’implantation de ce module. Selon les organisateurs de la rencontre, le module a été testé pendant la Covid et va permettre de générer des données individuelles dans la gestion de la surveillance des épidémies afin d’avoir des statistiques fiables. Pour le Dr Elhadji Mamadou Ndiaye, « la détection est un volet fondamental, dans lequel la notification occupe une place importante.  Ce module vient ainsi  en complément à la plateforme DHIS2. Un outil de partage des données sanitaires du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Une innovation majeure du ministère. Le Tracker est un module particulier de la plateforme forme DHIS2 où toutes les données se retrouvent ».Ce module est déjà actif dans plusieurs districts de santé du pays. Toutefois, la direction de la prévention a laissé entendre que la formation pour un maillage du territoire se poursuit.

Du coté des partenaires, le représentant de l’’Organisation mondiale de la santé (Oms) dira: « la surveillance est l’œil et l’oreille du système de la santé. Si la surveillance ne marche pas, le système de Santé sera faible. Nous avons entamé ce processus ensemble. Nous avons formé des techniciens. Et l’aboutissement, c’est le lancement de ce module. La notion de Tracker a commencé avec le Covid-19. Nous confirmons que tous les partenaires sont toujours en appui avec le ministère de la Santé. Un résultat du pays, c’est un résultat de tout le monde ». Pour rappel, la surveillance englobe les maladies comme la rougeole, la fièvre jaune,  la poliomyélite, la dengue, Ébola entre autres.

Denise ZAROUR MEDANG

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