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Saly-Portudal-gouvernance locale : les maires à l’école du contrôle de légalité

Une douzaine de maires ont été pendant quatre jours à l’école du contrôle de légalité. Cette problématique est au cœur des préoccupations des élus locaux soucieux d’être formés et de disposer d’un renforcement de capacité. En effet, le Pacasen (Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal) en relation avec la Direction générale de l’administration territoriale et le Centre national de la fonction publique locale et de la formation ont permis aux maires de connaître les tenants et aboutissants du contrôle de légalité par rapport aux actes pris ou délivrés par eux quotidiennement. Ibrahima Diédhiou de la direction du Centre national  de la fonction publique locale et de la formation a rappelé l’essence de la rencontre de Saly-Portudal  dans le cadre de la mise en œuvre des activités soutenues et initiées par le Pacasen à l’endroit de 124 collectivités territoriales. A l’en croire, tout est parti d’une volonté des collectivités territoriales exprimant un besoin de formation comportant la thématique ‘’le contrôle de légalité’’. Selon lui, pendant quatre jours, les collectivités  territoriales ont pu aborder et poser les questions autour de cette thématique mettant en relief le rapport entre les préfets, les sous-préfets et les maires dans le cadre des actes posés par les collectivités territoriales en vue de voir leur conformité en relation avec les textes réglementaires. Ces représentants de l’Exécutif sont appelés à vérifier la légalité des  actes pris par l’exécutif local pour approbation. Léopold Wade, le consultant et ancien gouverneur et de la direction générale de l’administration territoriale a été l’un des animateurs principaux de la formation et du renforcement des capacités des maires. Selon lui, ‘’depuis la réforme de 1996, la loi a consacré le principe de libre administration. Puisque les collectivités territoriales sont des démembrements de l’Etat, le principe de libre administration ne veut pas dire indépendance, donc tous les actes des collectivités territoriales sont soumis au contrôle de l’Etat, auprès de ses représentants, les préfets et les sous-préfets’’. A l’en croire, le contrôle de légalité n’est d’autre que la procédure consistant à vérifier la légalité des actes pris par les collectivités territoriales. Par conséquent, les collectivités territoriales ne doivent pas avoir des difficultés avec les représentants de l’Etat si la légalité des actes pris est respectée. Pour lui, les citoyens doivent être  informés pour les procédures de recours.  Sur la question du texte des collectivités territoriales stipulant que le maire doit savoir lire et écrire, il a révélé que la première mouture du texte l’exigeait dans la langue officielle. Une fois réformé, le texte n’a plus cette disposition et on demande désormais de savoir lire et écrire dans n’importe quelle langue.

SAMBA NIEBE BA

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