Saly-Portudal : une opération coup de poing pour libérer les espaces publics des installations anarchiques

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Le célèbre Croisement-Saly, point névralgique de la station balnéaire, a retrouvé son visage. Ce week-end, le sous-préfet de Sindia, Elhadj Djiby Bocoum, a personnellement lancé une opération d’envergure pour désencombrer les espaces publics longtemps squattés par des installations illicites.
Menée sous escorte des forces de l’ordre et en présence d’un aréopage d’officiels – le commissaire de police Oumar Mbaye, le maire Ousmane Guèye et plusieurs chefs de service –, l’intervention a ciblé les abords de la route menant à la station. L’objectif est double : restaurer la fluidité du trafic, asphyxié par ces occupations anarchiques, et redonner à la ville son attrait et son ordonnancement.
Si le résultat est tangible sur le terrain, la méthode retenue par les autorités semble avoir porté ses fruits. « Le bilan est très satisfaisant, car bon nombre d’occupants ont pris soin d’enlever leurs installations avant même notre arrivée », s’est félicité le sous-préfet Bocoum. Une proactive qui, selon lui, témoigne de l’efficacité du travail de sensibilisation mené en amont et qui a « beaucoup facilité la tâche » des équipes sur le terrain.
Au-delà de l’action coercitive, les autorités entendent inscrire cette initiative dans la durée. « L’objectif ultime est de créer un cadre de vie où tous les citoyens se sentiront à l’aise. Il nous revient à nous tous de veiller à ce que ce cadre, une fois nettoyé et embelli, soit protégé », a plaidé Elhadj Djiby Bocoum, insufflant une dimension civique à l’opération. Un message assorti d’un avertissement sans équivoque : « L’État mettra en œuvre toutes les dispositions pour faire respecter la réglementation », a-t-il prévenu, promettant des sanctions exemplaires pour les récalcitrants.
Cette opération à Saly-Portudal n’est que la première salve d’une campagne plus large. Dans les prochains jours, des actions similaires seront déployées à Malicounda et dans l’ensemble de l’arrondissement de Sindia. Les autorités locales espèrent ainsi instaurer une discipline urbaine pérenne, offrant un environnement plus sûr et plus agréable tant pour les habitants que pour les visiteurs de la Petite Côte.
Samba Niébé BA

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