Sécurisation du foncier : le CRAFS veut un foncier à la portée des communautés

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Conseillère stratégique de Enda Pronat, Mme Mariama Sow plaide pour que dans le cadre de la sécurisation du foncier que celui-ci soit à la portée des communautés. A son avis, ce sont les exploitations familiales portées par les agriculteurs, les éleveurs qui doivent constituer nos multinationales, notre entreprise pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire et la création d’emplois. Mme Sow s’exprimait jeudi dernier, en marche d’un atelier de concertation nationale de la société civile pastorale en prélude au forum de Nouakchot+10

Selon la conseillère stratégique de Enda Pronat, « il y a eu énormément de problèmes par rapport au phénomène d’accaparement des terres. Nous savons qu’il y a toujours les multinationales qui sont là, qui cherchent à prendre le maximum de terres. Et, on sait qu’il y a ce problème de souveraineté alimentaire, il y a de l’emploi des jeunes. Donc, pour elle “C’est les exploitations familiales portées par les agriculteurs, les éleveurs qui doivent constituer nos multinationales, notre entreprise. Donc ils doivent soutenir cela et accepter aussi de les subventionner parce que tous les agriculteurs du monde sont subventionnés. »

Ainsi, pour une sécurisation optimale de ce foncier, déclare Mme Mariama Sow, « On veut un foncier qui reste à la portée des communautés, où c’est ces mêmes communautés qui doivent gouverner ce foncier-là. »

Elle s’exprimait avant-hier jeudi lors d’un atelier de concertation nationale de la société civile pastorale en prélude au forum de Nouakchot+10. A ce forum, dont est invité le cadre de réflexion et d’action sur le foncier (CRAFS) est une activité de plaidoyer portée par les dix-sept pays de l’Afrique de l’Ouest sur le sahel qui a eu à faire une rencontre, il y a dix ans de cela à Nouakchott, et qui fait un  bilan.

Ainsi, pour ce forum, les organisations de la société civile pastorale ont décidé de saisir l’opportunité que leur offre le processus de « Nouakchott+10 » pour s’impliquer activement dans le dialogue politique, en vue de faire valoir les préoccupations et propositions issues de l’analyse des initiatives d’appui au pastoralisme mises en œuvre au cours de la décennie écoulée

 

OG

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