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Sédhiou : le pont de Marsassoum baptise Famara Ibrahima Sagna : la voie du transit pour la valorisation du potentiel local

Les travaux de ce pont de Marsassoum ont démarré en 2018. Il s’étend sur un linéaire de 485 mètres pour un investissement de vingt milliards de CFA. Mieux, la bretelle qui relie Diébang à la route nationale N°4 est aussi bitumée pour assurer la fluidité du trafic. Il va sans doute contribuer à  désenclaver la région naturelle de Casamance et au-delà, des pays de la sous-région comme la Gambie, la Guinée Bissau et le sud du Sénégal.  Selon le maire de la commune de Marsassoum Seny Mandiang, « ce pont va donner un coup de fouet au pouvoir d’achat local des collectivités en partage de l’ouvrage mais aussi aux régions du sud, à travers notamment la valorisation des produits de cru » a déclaré hier l’édile de Marsassoum. « La dimension sociale, sociologique et culturelle et économique sera aussi d’un impact considérable dans le raffermissement des relations et  la consolidation de la paix dans cette partie méridionale du pays » a ajouté Dr Annette Seck N’diaye la présidente du conseil départemental de Sédhiou. A la première mise en circulation, Moustapha Fall le directeur régional de l’AGEROUTE avait fait observer que « ce pont est construit sur un schéma de dernière génération avec les voies d’accès bien aménagées et l’éclairage aussi. Ce n’est pas que le pont car à côté la boucle des Kalounayes est en train d’être réalisée à hauteur de 14 milliards de CFA sera reliée à la boucle du Boudié grâce à ce pont » explique-t-il. Les caractéristiques techniques de l’ouvrage, selon, les responsables de l’entreprise Matière au Sénégal sont sur le schéma des pieux entre 30 et 37 mètres. Ce sont des fondations profondes en béton et posés qui abritent des poutres métalliques. Le pont a une durée de vie de cent ans ». Quant au président Macky Sall, il a réaffirmé son engagement à poursuivre le programme de désenclavement de la Casamance pour corriger les iniquités et mettre les collectivités territoriales du sud sur les rampes de l’émergence.

Moussa DRAME

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