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Trafic mondial de passagers : 4% seulement pour l’Afrique en 2019

Les acteurs de l’aviation civile dont l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), la Commission africaine de l’aviation civile (Cafac) et l’Etat du Sénégal se sont penchés hier, jeudi, à Dakar, sur la nécessité de rassembler toutes les parties de l’industrie de l’aviation civile pour être compétitif.   

La part du continent africain dans le trafic mondial de passager est loin d’être significatif. Avec plus d’un milliard deux cents millions d’habitants, « l’Afrique ne représente que 4% du trafic mondial de passagers en 2019 », a fait savoir le Directeur général de l’’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), Sidy Guèye. Il s’est ainsi exprimé hier, jeudi, à Dakar dans un atelier national des parties prenantes du transport aérien. Convaincu qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir, le Dg de l’Anacim a invité les entreprises du secteur aérien à coopérer davantage sur des liaisons interafricaines et au-delà par des accords commerciaux mutuellement bénéfiques pour rester compétitives. Sur ce, dira-t-il : « Voilà bien l’une des raisons de notre soif de libéralisation : la coopération et le partenariat entre transporteurs ».

Saluant la parfaite collaboration entre la Commission africaine de l’aviation civile (Cafac) et l’Etat du Sénégal qui se manifeste par ce présent atelier, organisé avec l’Anacim, le directeur des transports aériens au ministère des Transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires, Omar Khassimou Dia, a affirmé que l’aviation civile internationale vient de traverser la plus grave crise de son histoire. Même si des pays comme le Sénégal ont atteint en 2022 leur niveau de trafic d’avant la Covid-19, l’industrie du transport aérien reste « fragile », admet-il.

C’est pourquoi, « il est important que les différents acteurs de l’industrie se retrouvent périodiquement, réfléchissent ensemble et se parlent », a-t-il dit. Car, selon lui, « c’est en nous parlant, en échangeant que nous inventerons et construirons l’aviation civile africaine de demain que nous espérons plus forte, plus prospère et plus sûr ».

JP MALOU

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