Prise en charge des urgences sanitaires : l’OMS dote le ministère de la santé de matériel roulant

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(APS) – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a offert mercredi du matériel roulant au ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement et utilisation des groupes de risques aux situations » (SURGE), a constaté l’APS.

Ce matériel roulant comprend une ambulance et sept véhicules utilitaires  de liaison. Il a été offert au Sénégal dans le cadre du projet SURGE dont la mise en œuvre a démarré en 2023 au Sénégal.

SURGE est l’un des trois projets développés par l’OMS en matière de préparation et de riposte aux situations d’urgence.

Selon la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, « ce projet devra renforcer la prise en charge des urgences sanitaires de portée nationale comme internationale  comme la COVID, Ebola, entre autres, mais également d’autres urgences naturelles ».

Elle estime que grâce à l’OMS, « le Sénégal est dans une bonne préparation avec des plans de contingence » ainsi qu’une « réelle appropriation des communautés ».

« Les urgences de santé, les catastrophes, nous en aurons tant que ce monde existera, donc il faut les planifier. Ce qui est important, c’est de ne pas être surpris et mettre tout en place, pour, en cas de survenue d’une urgence, minimiser les dégâts », a estimé Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

« Nous sommes très ravis d’appuyer le pays à mieux se préparer pour faire face aux épidémies et aux urgences sanitaires », a déclaré le docteur Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)  pour l’Afrique.

« Nous avons appris qu’avec la pandémie de la COVID-19, il est très important de se préparer à l’avance, donc nous avons besoin d’une capacité technique, de personnel et la capacité de se déplacer très rapidement et à réagir », a-t-elle ajouté.

Selon Mme Moeti, « la prochaine fois que nous serons en face d’une pandémie, nous serons mieux préparés, parce que cela coûte moins d’investir dans la préparation que de réagir ».

La région africaine est en proie à plus de 100 situations sanitaires d’urgence caractérisées notamment par des flambées de choléra, de fièvre jaune, de rougeole et de la maladie à virus Ebola, rappelle un document remis à des journalistes.

Ces situations peuvent être évitées voire maitrisées pour la plupart grâce à des interventions de santé publique éprouvées.

Il relève que « des progrès considérables » ont été réalisés dans la région africaine, à travers la mise en œuvre d’instruments mondiaux, régionaux, et nationaux tels que le Règlement sanitaire international (RS1, 2005), le guide technique pour la surveillance intégrée des maladies et riposte, ainsi que les plans nationaux pour la sécurité sanitaire des pays.

Le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique  met en œuvre d’autres projets tels que « Promouvoir la résilience des systèmes face aux situations d’urgence » (PROSE), qui  met l’accent sur la disponibilité des ressources humaines. Il y a aussi « Transformer les systèmes de surveillance en Afrique » (TASS), qui devra permettre aux pays de la région africaine de mettre à jour leur système de surveillance.

Ces projets, mis en œuvre dans un premier temps dans un nombre restreint de pays de la région africaine, sont mis à l’échelle depuis le début de l’année en cours sur l’ensemble des 47 pays de la région Afrique de l’OMS, pour une durée de 5 ans.

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