Autosuffisance du Sénégal en moutons : des acteurs de l’élevage à la recherche de solutions

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Le Bureau exécutif d’analyses macroéconomiques (Bame) de l’institut sénégalais de recherche agricole (Isra) a organisé avant-hier, mardi 13 juin 2023, au pôle de recherche de l’Isra, un atelier sur le thème : « Autosuffisance en moutons de Tabaski au Sénégal : état des lieux, contraintes et solutions des acteurs ». Ce conclave des acteurs de l’élevage, en prélude à la « fête du mouton » a eu pour objectif de trouver des solutions au problème d’approvisionnement en moutons que rencontre le Sénégal durant la fête de la Tabaski.

Le Bame de l’Isra a réuni avant-hier, mardi 13 juin 2023, des chercheurs, des officiels, des représentants d’associations de consommateurs des éleveurs et des vétérinaires dans un atelier, pour trouver des solutions aux problèmes d’approvisionnement en moutons de tabaski. « A chaque fête de Tabaski, nous avons une forte demande de petits ruminants, et l’Etat du Sénégal fait appel aux pays voisins pour approvisionner son marché. C’est une question d’enjeu national », a déclaré la directrice du BAME, Astou Diao Camara.  Les différents participants du panel se sont tous et de manière unanime félicités de la richesse des échanges lors de cette rencontre. « Nous trouvons pertinents ces échanges sur la recherche de solutions pour arriver à l’autosuffisance du marché des moutons face aux contraintes qui limitent la productivité des bêtes », s’est réjoui le paneliste, Aliou Samba Ba, représentant d’une association d’éleveurs. Celui-ci considère que l’« opération Tabaski » constitue une grande occasion pour lutter contre la pauvreté.

Embouchant la même trompette, Ismaila Sow soutient qu’il faut un travail de collaboration entre chercheurs et éleveurs pour assurer une production maximale de moutons. M. Sow a également plaidé pour le renforcement de capacités pour une professionnalisation du secteur. Le Sénégal compte environ sept (7) millions d’ovins et plusieurs de ces bêtes ne sont pas aptes pour le sacrifice de la fête, c’est ce qui explique la forte demande caractérisée par un taux d’importation de 73% du Mali voisin, et de 27% de la Mauritanie, selon le BAME.

BABACAR NGOM (STAGIAIRE)

 

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