« Nous fustigeons la démarche parce que … », Momath Cissé, Vice-président de l’Ascosen 

0
1296

« C’est avec amertume que nous avons constaté que le ministre du Commerce a pris un arrêté fixant par homologation le prix du sucre en poudre. Comme on avait l’habitude de le faire avec la farine, avec le pain et tout dernièrement quand il a fallu donner des quotas d’importation du sucre, le Conseil national de la consommation s’est réuni après avis du personnel technique dans un élan consensuel pour vérifier les tenants et les aboutissants qui concourent à l’augmentation d’un produit homologué.

Nous fustigeons la démarche et nous sommes amers parce qu’en tant qu’association de défense des consommateurs, nous sommes des collaborateurs du ministère du Commerce mais nous n’avons pas été associés ni de près ni de loin a la décision alors qu’à chaque fois que de besoin quand on homologuait les prix des autres denrées comme la farine, nous avions eu à   participer  à  tous les débats techniques et le dossier était venu au Conseil national de la consommation.

La même chose pour le pain qui a augmenté dernièrement et même mieux, le directeur du Commerce intérieur a eu à rencontrer expressément les associations de défense de consommateurs pour exposer les motifs qui engendraient  l’augmentation du prix du pain. C’est après que nous nous sommes réunis au Conseil national de la consommation pour entériner le dossier du pain.

Je signale que la ministre du Commerce a trouvé sur sa table  cette vieille revendication de la compagnie sucrière et ce que nous déplorons est qu’il a pris la décision toute seule sans concertation  au niveau du Conseil national de la consommation comme il le faisait.

Nous demandons à ce que le chef de l’Etat annule cette demande.

D’abord n’oublions pas que le sucre était  à  575 fr le kilo  à   Dakar, on a eu à l’ augmenter à 600f parce que ce sont des quotas qu’on avait distribués aux importateurs mais il a subi une augmentation de plus de  25 f. 

Donc, vous voyez que la CSS bénéficie de deux augmentations sans qu’on puisse savoir les tenants et les aboutissants et d’autant plus qu’à chaque fois qu’il y ‘avait  homologation du prix d’un produit, C’est le conseil national de la consommation qui l’entérinait. »

ADJARATOU MARIEME DIAW MBAYE (STAGIAIRE) & N A C

Comments are closed.