Burkina : une dizaine de femmes enlevées puis relâchées à Bourzanga

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(APA)- C’est le 2e enlèvement des femmes en un mois par les groupes jihadistes.

Au moins 17 personnes ont été enlevées, mercredi 22 février 2023, dans la zone périphérique de Bourzanga, dans la région du Centre-nord, puis retrouvées à Kelbo, dans la région du Sahel, alertent des sources locales.

Nos sources indiquent qu’il s’agit de 13 femmes et de 04 enfants, allés à la recherche du bois de chauffe à Alga, périphérie de Bourzanga.

La commune de Bourzanga vit une crise humanitaire et sanitaire sans précédent, en raison du blocus imposés par des groupes jihadistes depuis plusieurs mois.

Des sources militaires soupçonnent des militants du groupe local Ansarul Islam d’être les auteurs de ce rapt. Créé en 2016 par feu Malam Ibrahim Dicko, un jihadiste burkinabé proche d’Amadou Kouffa, chef de la Katiba du Macina, ce groupe est affilié au Groupe de soutien à l’Islam et aux musulman (GSIM) dirigé par Iyad Ag Ghali depuis l’annonce de sa création en mars 2017.

Les 17 personnes enlevées ont été libérées à Kelbo, dans le Sahel, vendredi 24 février 2023, dans la matinée. Leurs ravisseurs n’ont pas été clairement identifiés, les raisons du rapt restent également inconnus et l’on ignore si ils ont été libérées contre rançon.

C’est la 2e fois en un mois que des femmes sont enlevées au Burkina, en proie aux actes terroristes depuis 2015. E mi-janvier, plus d’une soixantaine de femmes avaient été victimes de rapt à Arbinda avant d’être retrouvées, une dizaine de jours plus tard, à Tougouri par l’armée.

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