Kaolack/ journée mondiale des filles : la restitution des droits reste encore un casse-tête pour les défenseurs

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Le village « SOS » de Kaolack a abrité au cours de la journée du Jeudi 12 Octobre dernier la journée mondiale des filles. Une occasion pour l’organisation « Jiguëne Sénegal » et son partenaire financier « Save the Children », principaux défenseurs de la protection des droits des filles de revisiter le projet quinquennal de promotion juvénile intitulé « Enfants acteurs du changement », mais aussi de faire un bilan mi-parcours de la situation des filles dans la région de Kaolack en particulier et sur le territoire national de façon générale. Face à certains phénomènes de société souvent liés aux mariages précoces, aux grossesses non désirées, et autres faits graves empêchant la promotion des filles, la directrice exécutive de  » Jiguëne Sénegal » Maïmouna Astou Yade et ses alliés ont saisi l’occasion pour une sensibilisation plus large en direction des parents. Un plaidoyer pour inciter les parents à ne pas donner en mariage leurs filles avant l’âge de 18 ans. Mais le plus important pour ces acteurs est la révision préconisée pour faire avancer les dispositions de dissuasion des mariages à 16 ans. Mieux de faire progresser un plaidoyer fort en faveur d’un éventuel changement dans le contenu du code de la famille pour l’égalité de genre. Au-delà de ces objectifs spécifiques, le partenariat avec Save the Children est aussi à la découverte d’un code qui va refléter les engagements du Sénégal au plan international afin de pouvoir mieux plaider les égalités. Il faut cependant souligner que cette journée a été sanctionnée par la note de plaidoyer élaborée et lue par les enfants qui se sont inscrits sur une dynamique de défendre leur propre cause.

 

      ABDOULAYE FALL 

 

 

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