«Nous sommes dans une posture d’une équipe qui peut et doit gagner sa deuxième CAN. Nous avons fait une évaluation de la participation de la CAN, identifié les points fort et faibles de la participation. Nous avons également exploité des opportunités et fait face aux menaces qui nous éloigneraient peut-être de la possibilité de gagner cette CAN. Aujourd’hui, nous avons défini une stratégie de conquête de cette Coupe d’Afrique. Comme vous le savez, il est facile de monter mais difficile d’y rester. Des pays comme le Ghana, Cameroun et Égypte l’ont réussi. Les égyptiens à trois reprises (2006, 2008 et 2010, Ndlr). Nous allons essayer de voir, pendant cette période de 2004 à 2010, quel était le profil de cette équipe en termes de structuration administrative mais également de technique. Parce que, nous pensons que si nous ressemblions un tout petit peu à cette équipe, on a l’avantage de regagner. Et naturellement, nous avons remarqué une stabilité instaurée dans la fédération égyptienne de 2004 à 2010, sur le plan technique, du staff et de la qualité des joueurs et de l’effectif qui a pu gagner 3 trophées. Quand nous avons fait la comparaison avec le Sénégal, on n’est pas loin. Il y a beaucoup de similitudes entre nous. En termes de stabilité fédérale, l’Egypte a su bénéficier de la proximité du siège de la CAF en Égypte permettant aux dirigeants de bénéficier de l’expérience des gestions de la compétition par la présence massive des dirigeants dans le comité exécutif de la CAF, par la participation abusive des égyptiens dans toutes les compétitions africaines».
«Et cette expérience aujourd’hui, je pense que la FSF l’a mieux que les égyptiens parce que 80% de ses dirigeants y sont toujours depuis 2012. Je pense qu’on a une expérience de gestion de notre compétition qui puisse nous permettre de réduire toutes incertitudes qui pourraient nous éloigner de la conquête de la CAN».
«La seconde stabilité, c’est le staff, l’entraîneur égyptien a pris l’équipe de 2004 à 2011. Ce qui lui a valu de gagner trois can 2006 2008 et 2010. Nous avons un coach qui est là depuis 8 ans. Ce qui donne une idée qu’on est effectivement sur la même voie pour pouvoir faire comme l’Egypte parce que Aliou (Cissé) et son staff y sont à leur 4e CAN aujourd’hui mais une CAN avec une projection tendancielle de la progression de cette équipe en 2015, 2017, 2019, 2022 et 2024. C’est une projection tendancieuse qui peut nous espérer montrer et prouver qu’effectivement on peut gagner cette CAN».
«Et la troisième similitude, c’est la stabilité de l’équipe, une équipe qui joue sa 4e CAN, avec 90% de l’équipe, renforcée par des joueurs de qualité, de l’expérience avec 90 % de joueurs professionnels, expérimentés jouant dans le haut niveau. Je pense que ces trois similitudes réunies, ont aussi été précieuses au niveau de l’Égypte. Ce qui montre également la pertinence de la stabilité d’une équipe du point de vue technique, du staff et aussi des dirigeants.
Mais au-delà de cela, nous avons compris aussi qu’il y a une posture de l’équipe c’est d’être proche du haut niveau et nous l’avons senti très tôt au-delà même des matchs de la coupe du monde avec l’Egypte avec laquelle nous avons joué pour les qualifications, nous avons joué l’Angleterre, l’Equateur, Hollande, Brésil, Algérie, Cameroun qui sont de grandes équipes à qui nous nous sommes frottés et osons croire que nous sommes à leur niveau et nos joueurs sont capable d’avoir de la qualité. Ce qui reste c’est un accompagnement et nous l’avons ; l’Etat et celle de la presse sportive qui doit jouer leurs rôles comme ils ont toujours fait».