La 143ème édition de l’Appel de Seydina Limamou lahi a pris fin hier, mercredi 22 février 2023. Dans leurs allocutions, Seydina Issa Lahi et Seydina Libasse Lahi, ont plaidé pour la tolérance et le culte de la non-violence.
Le coordonnateur général de l’Appel, Seydina Issa Lahi, demande à l’Etat d’œuvrer pour le maintien de la cohésion sociale. Prenant la parole hier, mercredi 22 février, à la cérémonie officielle de la 143éme édition de l’appel, il a jugé que pour la stabilité du pays, «il est nécessaire de préserver cette union».
Sur ce, il rappelle au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, le rôle que peuvent jouer les familles religieuses dans la pacification du climat social. Mieux, il demande aux autorités de faire des «dahiras» des relais afin de mieux atteindre les cibles juvéniles et pouvoir leur inculquer une éducation basée sur la citoyenneté.
Seydina Libasse Lahi, prenant la parole à la place du porte-parole de la famille, Mamadou Lamine Lahi alité, demande aux Sénégalais d’être tolérants. «Chacun doit cultiver la paix dans ses actions quotidiennes», plaide-t-il. Les responsabilités doivent être exercées dans la paix. «Toute personne qui fait dans la violence devrait être mise à l’écart», ajoute-t-il. Il invite ainsi les Sénégalais à bannir la polémique.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome, trouve quant à lui que, «Seydina Limamou Lahi peut être considéré comme un des précurseurs de non-violence». A travers ses enseignements, dit-il, «il a inculqué aux fidèles la tolérance».
Antoine Diome salut aussi l’initiative des Layennes qui, a chaque Appel, rendent hommage aux différentes familles religieuses. «L’Islam basée sur des confréries est un des viviers de la concorde nationale», a-t-il ajouté.
Fatou NDIAYE