Bambey- obscurité et insécurité : Sessène Somème réclame de l’électricité

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Les populations de la localité de Sessène Somème veulent de l’électricité. Elles  ont organisé un point de presse hier, dimanche, pour demander l’électrification de leur localité. L’obscurité qui règne dans sa cette zone de la commune de Ngoye a occasionné une insécurité dans la zone avec son lot d’accidents. 

La localité de Sessène Somème, située dans la commune de Ngoye, baigne dans l’obscurité la plus totale. C’est la raison pour laquelle les populations de cette contrée du département de Bambey réclament de l’électricité. Ces  populations qui ont organisé un point de presse à cet effet hier, dimanche, dénoncent cet état de fait.  Cheikh Diouf, le chef de village de Sessène Somème  explique : «les revendications des populations s’articulent autour de deux points : l’électrification rurale  et l’amélioration de l’état de la route Bambey-Sessène Somème. Les populations sont très fatiguées. Elles ont revendiqué pendant plusieurs années l’électrification de la localité. Il se trouve que la distance entre le dernier poteau de haute tension de Batal et notre village ne fait même pas 500 metres et on ne peut accéder à l’électricité. Nous avons posé cette doléance lors du passage de  président Macky Sall dans notre village, en 2012, mais également devant le maire de Ngoye. Mais, jusqu’à présent, il n’y a pas satisfaction. On nous dit que l’entrepreneur chargé de l’exécution des travaux est décédé. Ce qui ne tient pas  la roue car on est dans un état organisé. Le manque d’électricité dans la zone est source d’insécurité. Un accident s’est produit dans la zone il y a de cela 3 jours. S’il y avait du courant, on aurait pu éviter cet accident».  Et il poursuit : «au plan scolaire, nos enfants ne peuvent pas  étudier correctement, nous utilisons des bougies. Mais aussi les enseignements-apprentissage des élèves sont perturbés. Nous demandons à nos enfants d’aller charger nos portables» dans d’autres localités.

Pour le chef religieux Adama Tine, le dernier accident enregistré, jeudi dernier, a causé la mort d’un cheval dont la valeur marchande dépasse un million de FCFA.  Les femmes de la localité manquent de tout, selon Mme Fatou Dieng, la présidente des femmes. A l’en croire, leurs enfants se bousculent dans les moulins des autres villages car Sessène Somème ne dispose de moulin à mil.

Adama NDIAYE 

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