Distribution de médicaments : vers la généralisation d’un logiciel de la SEN-PNA pour réduire les ruptures de stock

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(APS) – Le logiciel ErpX3 que la pharmacie nationale d’approvisionnement (SEN-PNA) entend étendre à tous les hôpitaux publics du pays, devrait contribuer à réduire les ruptures de médicaments, a indiqué lundi son secrétaire général, le docteur Souleymane Soumaré.

“Ce logiciel est l’un des outils qui permettront de suivre les seuils d’alerte dans les pharmacies des hôpitaux, afin de passer à temps les commandes de médicaments“, a dit le docteur Souleymane Soumaré.

Il s’adressait à la presse, en marge de l’ouverture d’un atelier de formation de pharmaciens d’hôpitaux, dans un hôtel de Thiès.

En deux sessions de trois jours chacune, les pharmaciens de 42 hôpitaux seront initiés à l’utilisation de cet outil de dématérialisation de la commande de médicaments.

“L’ambition de la SEN-PNA est d’éradiquer les ruptures qui sont néfastes pour un système de santé et nous y travaillons“, a dit le responsable.

A travers le logiciel Erpx3, des “seuils d’alerte qui vont jusqu’à quatre mois“ ont été définis, si bien que le personnel est informé à l’avance qu’un médicament doit être en rupture dans les quatre mois, peut en déclencher le processus d’acquisition.

Après avoir été étendu aux districts, ce logiciel qui était dans un premier temps utilisé à la SEN-PNA, va l’être au niveau des hôpitaux, après cette formation, a-t-il annoncé.

“Depuis belles lurettes, on n’a plus entendu de rupture de médicaments à la SEN-PNA“, a dit le Docteur Soumaré, expliquant cette situation par la mise en place d’un “comité du médicament”, une entité interne qui se réunit presque toutes les semaines, pour passer en revue l’état des stocks de toutes les molécules et produits essentiels. Cela, grâce au logiciel.

Il a ajouté qu’un autre “aspect plus important“ dans cette lutte contre les ruptures, relève d’une  “volonté politique“ du gouvernement qui, face aux “longues procédures de passation de marchés et d’acquisition de médicaments“, a fait  “beaucoup d’efforts“.

Le ministère des Finances et l’ARMP ont travaillé à permettre à la SEN-PNA d’alléger son circuit d’approvisionnement et de réduire les délais.

“Je pense que ces deux points mis en place vont permettre d’éliminer définitivement les ruptures de médicaments“, a-t-il dit.

Les ruptures de médicaments qui ne sont “pas propres au Sénégal“, ont des causes indépendantes de la Pharmacie nationale d’approvisionnement, dès lors que le Sénégal ne fabrique pas de produits pharmaceutiques, a rappelé le secrétaire général de la SEN-PNA.

Selon lui, le changement de statut de cette société s’inscrit dans la volonté du gouvernement de lui permettre de nouer des partenariats et arriver à la “souveraineté pharmaceutique“, pour que l’ensemble des médicaments soient fabriqués au Sénégal.

Cette dynamique a été à l’origine de la création de la création d’un poste de secrétaire général à la SEN-PNA.

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