Gestion intégrée des inondations au Sénégal : les acteurs auditent la cartographie de Diourbel

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Un atelier régional de restitution des résultats de la cartographie des risques des inondations dans la zone pilote de Diourbel et Touba a réuni les différents acteurs au développement. Il s’agit,  selon Ibrahima Fall, le gouverneur de la région de Diourbel d’une activité qui entre dans le cadre du projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal. « Nous avons constaté que l’ensemble des zones inondables de la région ont été prises en charge. L’intérêt de cette cartographie, c’est  d’éviter l’occupation des zones inondables mais aussi de prévenir  et d’anticiper sur les inondations  que nous aurons à subir ». Et il poursuit : «  cette cartographie permet le relookage des propositions ». La rencontre a permis par ailleurs aux acteurs de partager sur la stratégie de communication. Madické Cissé, le Directeur de la prévention et de la gestion des inondations, coordonnateur du projet de gestion intégrée des inondations urbaines au Sénégal déclarera ainsi : « le Sénégal a acquis un modèle numérique de terrain sur toute l’étendue du territoire. A partir de ce modèle, nous avons doublé la stratégie avec le Nida pour arriver à une activité beaucoup plus précise qui concerne 7 zones pilotes. Il y a ce qu’on appelle Dakar-Thiès-Joal, la zone Diourbel-Touba, Kaolack-Kaffrine, Kolda, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou. Nous avons identifié avec le modèle numérisé de terrain 28 villes très vulnérables aux inondations. Parmi ces zones,  il y a dons 7 zones-pilotes, soit plus de 20 localités ciblées par les inondations. Chaque cours d’eau qui traverse une  ville est aujourd’hui étudiée à travers une zone artificielle ».

ADAMA NDIAYE

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