JO-2024 : les athlètes russes et bélarusses seront admis sous bannière neutre

Le Comité international olympique a annoncé vendredi que les athlètes russes et bélarusses seront autorisés à participer aux Jeux olympiques 2024 de Paris, sous plusieurs conditions, notamment celle de concourir sous bannière neutre, à cause de la guerre en Ukraine. La Russie a dénoncé dans la foulée des mesures “discriminatoires”. (source: france24)
Une participation sous strictes conditions. Après neuf mois de réflexion, le Comité international olympique (CIO) a autorisé vendredi 8 décembre les sportifs russes et bélarusses à participer sous bannière neutre aux JO-2024 de Paris, sous strictes conditions, laissant présager une très mince délégation, dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Seuls seront concernés les sportifs “individuels neutres” qui ont pu franchir l’obstacle des qualifications, ne soutiennent pas activement la guerre en Ukraine, et ne sont sous contrat ni avec l’armée ni avec des agences de sécurité nationales. Onze d’entre eux remplissent pour l’heure ces critères, soit huit Russes et trois Bélarusses, a précisé le CIO dans un communiqué.
Pas d’athlètes russes et bélarusses en athlétisme
Des conditions de participation que la Russie a dénoncé dans la foulée de cette annonce comme “discriminatoires” et allant “à l’encontre des principes sportifs”, par la voix du ministre russe des Sports Oleg Matytsine, cité par l’agence de presse TASS.
Il a cependant indiqué que les athlètes russes ayant obtenu le droit de participer aux JO-2024 “participeront probablement”. Il n’y en aura “pas en athlétisme”, a affirmé vendredi soir le président de la Fédération internationale d’athlétisme Sebastian Coe, en insistant sur la “position inchangée” de l’organisation du sport olympique phare. Parallèlement, une soixantaine d’Ukrainiens se sont déjà qualifiés pour les Jeux de Paris (26 juillet au 11 août 2024).
La question est cruciale puisque la perspective de voir une délégation ukrainienne absente ou très affaiblie à Paris a longtemps inquiété l’instance olympique, et aurait rendu politiquement plus délicate encore la présence de sportifs russes, même sans hymne ni drapeau.